Ty Koad est né d'un grand coup de cœur pour ce coin de côte, qu'on aimerait vous faire partager. C'est une nature sauvage, très peu construite*, assez peu fréquentée.
En haut du pré de Ty Koad, la mer se montre et vous invite; elle est à 500 mètres à vol d'oiseau. On la rejoint à pied, ou en VTT, sans aucune route à traverser, à travers champs et chemins creux…
… Vers l'Est, la plage du Poul (10 mn à pied), la pointe du Guern (20 mn), les pinèdes et la plage secrète de Trez Bihan (40 mn).
… Vers l'Ouest, la plage de la source (10 mn) et l'île de l'aber (20 mn), le ruisseau de l'aber (20 mn), le marais de l'aber où se mêlent eau douce et eau de mer, dominé par l’ancien four à chaux (15 mn).
… ou un peu plus loin (en vélo par exemple), l'immense plage de l'aber, très prisée des surfeurs.
Elle se laisse à peine deviner, dans le chemin en pente douce bordé de pins courbés par le vent. Puis se découvre d'un coup, au droit de la falaise : une vaste étendue de sable, lisse et peignée par la marée, 500 m de long sur 300 m de large à marée basse… Bref, la guerre des parasols ne guette pas le Poul, même au cœur du mois d'août. D'autant que la plage se mérite : pas de parking à proximité, 101 marches d'un escalier agrippé à la falaise… La géométrie simple de ce grand rectangle de sable damé, enchâssé dans un cirque de falaises colorées de lande, bordé à l'Est par la fière pointe du Guern, fait du Poul, avouons-le, notre plage préférée…
Petite balade du soir au départ du gîte, ou mini-détour d'une randonnée vers Telgruc : la montée à la pointe du Guern est incontournable. Car elle permet de saisir d'un seul panoramique l'immensité de la baie de Douarnenez, qui court de la pointe du Raz jusqu'au cap de la Chèvre en baignant les ports de Douarnenez, le Porzay et le Menez Hom. Elle offre aussi des vues plongeantes (on est à plus de 80 m d'altitude) sur les alentours : vers l'Ouest la plage du Poul, l'île de l'aber et son îlot, la plage de l'aber ; vers l'Est : les pinèdes et les plages de Telgruc.
Les kayakistes peuvent aussi la découvrir par le bas (grottes marines au pied des falaises).
C'est la plus rapide d'accès depuis le gîte ; par un chemin creux, presqu'un tunnel végétal, on rejoint deux menhirs et un peu plus loin, avant le hameau de Raguenez, le sentier qui descend à la plage. Plus petite que celle du Poul, elle disparaît presque à marée haute. Sable et rochers, qui forment en bord de plage des petits espaces abrités où poser sa serviette.
L’île de l’aber est-elle une île ? Ou une presqu’île ? La réponse est changeante, 2 fois par jour... Au large de l’île : l’îlot de l’aber (là c’est bien une île).
Le tour de l'île offre une promenade tranquille et spectaculaire : vue panoramique sur la baie et la côte. L’île fut fortifiée par Vauban, mais le fortin qui persiste en son centre est plus récent (milieu du 19e siècle).
Si ce qui dévale des pentes du vallon est bien un ruisseau, entre la route du Veniec et la mer, jusqu’au droit de l’île de l’Aber, c’est un vrai cours d’eau (salée) qui monte ou qui descend selon la marée, avec plus ou moins de courant. Et qui empêche de rejoindre la plage de l’aber, pourtant à un jet de pierre, à pied sec !
Un peu à l’abri de la houle grâce à l’île, on y pratique l’échouage : les bateaux amarrés y flottent à marée haute, et attendent tranquillement, sur le flanc ou sur béquilles, à marée basse... Lumières changeantes, contours mouvants, coques de bateaux, mélange de grandes étendues de sable, d’eau et de végétation rase, envol d’oiseaux ... : l'aber est parfois nommé "la Camargue de la presqu'île" et se révèle un coin idéal pour les chasseurs d’image...
Pour cette balade depuis le gîte, il faut, une fois n’est pas coutume, fouler un peu de bitume (mais la route est tranquille !). Le marais est un mélange d’eau douce et d’eau salée, fermé au Sud par la route-digue laissant passer le flux et le jusant. Le site a hébergé par le passé un village, un château-fort et au milieu du 19e siècle un four à chaux, désactivé au début du 20e, et dont il reste le bâti (visite de l’intérieur lors des journées du patrimoine).
Contrairement au Poul ou à la Source, cette grande plage est accessible, avec parking (non bitumé), elle attire baigneurs, surfeurs et promeneurs. Mais nulle impression de 'surpopulation', car l’étendue de sable est immense (1500 mètres de long), et elle s’adosse aux grandes dunes de l’aber, ce qui accentue la sensation d’espace.
En quittant la pointe du Guern vers l’Est, le GR 34 (sentier du douanier) emprunte la crête des falaises rocheuses couvertes de landes aux couleurs douces ; un peu plus loin en traversant une pinède, il plonge vers la plage de Trez Bihan, petit joyau isolé qu’on découvre donc au travers des branches (là encore, de très belles photos à faire...). On peut continuer encore plus loin à pied, jusqu’à Trez Bellec, la grande plage touristique de Telgruc. Le sentier littoral s'abaisse alors sur cette partie à hauteur des flots.